Ce n'est pas un retard, non, un léger décalage, alors
From: Cathead Le William-North <lewilliamnorth@gmail.com>
Date: 16nov. 2007 18:30
Subject: Ce n'est pas un retard, non, un léger décalage
To: Marie-Posa
Coucou Marie-Posa,
Enfin un petit message pour donner des nouvelles un peu plus claires. Et en prendre, bien sûr ?
Comment vont les choses, de ton côté ? J'imagine que tu dois être en pleins préparatifs maintenant, la date approche. Je te fais confiance pour avoir planifier au mieux ce petit déménagement, la date est fixée depuis un moment... Même si ça ne rend pas forcément les choses plus faciles... Enfin, ça occupe un peu l'esprit, ça change d'air, non ?
De mon côté, ma planification a légèrement vacillé au dernier moment. Comme je te l'ai dit rapidement il y a quelques jours, mon départ pour Duisburg est un peu retardé. Décalé, disons : il s'agit surtout d'organiser au mieux le travail qui doit être fait. C'est du moins la manière la plus professionnelle de présenter les choses, non ? Et on n'est pas à deux semaines près, comme on dit en thèse.
Tout de même, je suis un peu surpris de constater que cela ne me dérange pas plus que cela. L'an passé, c'est fou, j'étais concentré sur ce départ plusieurs semaines à l'avance, et honnêtement, je n'avais pas vraiment été très efficace pour le reste. Là, pof, on décale, et ça ne me fait ni chaud ni froid, ou à peine. Que de sagesse accumulée en douze mois, ma chère !
Ou certainement moins d'effet de surprise, d'aventure imprévue, j'ai un peu mieux vu la grande Allemagne de l'intérieure. Plus une terra incognita. A défaut de me plonger parfaitement dans la langue. Mais ne m'avais-tu pas promis quelques cours, ou de me vendre un DVD ? J'apprendrais encore un peu sur le tas, bitte und schön, SCHON, comme ils disent en regardant la Champion's League.
Et puis, l'un dans l'autre, il m'est difficile de ne pas sourire de mes petites planifications. Il me suffit de tourner la tête pour voir ma table basse surchargée d'affaires, accumulées là depuis une dizaine de jours pour mes bagages. Une liste à la Pérec, les quatre paquets de mouchoirs en papiers, la pile de livres, les trois magazines conservés depuis un mois pour lire dans l'avion, l'enveloppe contenant 9 photos de famille et amis pour égailler mon bureau, le paquet de bonbons suisses au plantes, en prévision du froid germanique. D'ailleurs, je vais tenter de résister à mon amour des listes et m'arrêter là : je comptais prendre une ou deux photos de cet assemblage, et les poster sur mon blog. "Kit de survie pour séjour en Allemagne". Et je ne vois pas pourquoi je ne le ferai pas dans dix jours, hein !
Ça m'a rappelé ton précédent déménagement depuis Paris. Tout un bric à brac qu'il faut transporter, et on s'attelle à la tâche concentré, mais en faisant un instant un pas de côté, ce mélange est superbe et amusant, non ? (je fais confiance à ton humour pour prendre le terme "bric à brac" à son juste degré) N'oublie pas de prendre des photos le week-end prochain, j'ai très envie de voir l'évolution...
D'ailleurs, je ne vais pas te déranger plus longtemps avec mon longues lignes électroniques, ce n'est pas ta priorité actuellement ! J'essaierai peut-être de t'appeler ce week-end, en essayant de ne pas tomber à un moment désagréable, juste pour un rapide coucou. Et avec le temps que je vais gagner dans le métro, rapide voudra bien dire rapide, je peux te l'assurer.
Courage, je pense bien à toi. Gros bisous,
Cathead
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