2007/12/01

n°25 - Liars et Black Kids, délicieuses chansons indépendantes

N°25 - Première porte de ce calendrier de l'Avent "Musique 2007" !

Comme l'an passé, 2007 aura été égayée par plusieurs groupes américains, découverts grâce au précieux site Internet Pitchfork. Pitchfork, c'est "Les cahiers du cinéma" du rock indépendant nord-américain, transcrit au temps d'Internet. Des passionnés mijotant des critiques très détaillées, notées au dixième de point, capable de lancer des groupes à eux tout seul. Très amusant à parcourir avec un peu de recul, et une précieuse source de nouveautés à découvrir, une assistance pour tisser une culture musicale contemporaine, snob et de bon goût.

Grâce à Pitchfork, il est possible de parcourir une boutique et s'arrêter en connaissance de cause devant un disque de Liars. Octobre, le froid s'avance, le moral se refroidit également, alors je me promène dans les rayons de Gibert Musique : le shopping culturel comme béquille pour les week-ends maussades. Et voici donc l'album éponymes de Liars en occasion, rapidement acheté sur la foi de louanges sur Pitchfork, d'un ou deux titres entendus sur la page myspace du groupe. Album bruyant, varié, énergique, puissant, une belle réussite sur laquelle je bondis encore souvent.

Oui, il est toujours agréable d'écouter le buzz généré par Pitchfork, même pour simplement picorer quelques singles magnifiques. "Houseclouds" et "Sailing to Byzantium" étaient de jolies réussite écoutée avant d'acheter l'album de Liars, des piliers de clé MP3, et les chansons toutes mignonnes des Black Kids en ont fait de même cet hiver. Des singles redoutables aux refrains naïfs et immédiats, "It's friday night and I've got nobody, so what's the use of making the bed", morceaux capables de bifurquer après 2:10, comme sur "I've underestimated my charm again". Un déluge final de lalala et pipipapa hilares, tellement pops que je me surprend chaque fois à les chanter.

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