2008/12/22

A singing Christmas Tree in Zurich

Bahnhofstrasse et tous ses commerces, ses lumières de Noël dispersées sur les façades et par dessus la chaussée, et la foule se promène à 17h entre flânerie et imminences de la remise des cadeaux.  En fond sonore, des chants de Noël volent sur leurs voix infantines.

Une rue transversale annonce "Singing Christmas tree", qu'est-ce ?

Contournant les sapins enserrés dans leurs emballages tressés de plastique, je touche à une place, ses chalets de marché de Noël proposant vin chaud et fromage fondu. Au coeur de la place, un immense triangle vert haut comme deux étages d'immeuble, tapissé de bonnets rouges. Des enfants, chantant, assisté de micros, des enfants chantant en choeur.




19/12/2008 - Bahnhofstrasse - Zurich

2008/12/10

Des graffiti aux yeux ronds à Barcelone





10/2008 - Barcelona

2008/12/09

Une boucle autour des passants de l'Arc de Triomphe de Barcelone

Un arc rouge et théâtrale au bout d'une longue esplanade et tous les regards se trouvent accrochés par le monument, ses lampadaires ouvragés. Mais les passants donnent une vie pittoresque à cet ensemble étiré, regardant eux aussi ou déambulant juste, flânant, restant assis au soleil. Leur présence en valeur ajoutée touristique mérite bien quelques images.









17/10/2008 - Arc de Triomf, Barcelona

2008/12/08

Le calme des piliers et la folie des marches à la sortie du Parc Güell

Je suis arrivé au Parc Güell par le haut, porté par les escaliers roulants installés au coeur des ruelles, et j'en ai donc d'abord touché le sommet. Poussiéreux dans cet végétation presque rare et sans verdure, comme chauve à la tangente de sa courbure, et proposant ses piles de pierres dépouillées, bordures de chemin discrètement grotesques pour guider dans ma descente.

Une longue courbe déroulée autour de la colline, de subtiles courbures pour observer la brume lourde et éclatante de Barcelone, en contrebas, la mer invisible, même à peine devinée.

Et, peu à peu, j'ai plongé dans les arbres plus denses, plus fournis, les esquisses  de buisson, l'herbe étalée en un tapis plus artificiel que les pierres ocres : une telle verdure sous ce soleil intense et ce ciel au bleu clair et lourd, dans cet aveuglement de sable ? La foule s'est faite elle-même plus présente en groupes numérotés, panneautés à bout de bras, ballet touristique annoté pour l'observateur. Plus près du coeur du parc, bien sûr, de ce centre que les groupes express peuvent toucher sans perdre de temps, déclenchant quelques photos et quelques sourires posés, sans trop retarder le tour minuté de la ville.

Mais oui, aucun doute, voici des colonnes bien rangées, attendant sans lassitude au bout du chemin !

En leur coeur, un espace délicieusement calme, une ombre douce juste au bord des lèvres bouillonnantes du soleil à la chaleur démente. On y passe sans bruit, sous ces voûtes, les yeux au ciel vers le plafond, rosaces bricolées en éclats de céramiques, légères, instables, mais en équilibres, juste fragiles. Bien agencées, fine en dépit de leur cercle plein, complet, pesant. On s'arrête, on observe. On cherche à comprendre. On prend une photo. Un mauvais cliché dans cette lumière étrangement mélangée, et quelle aide apportera-t-elle, quel décryptage, quel saisissement de l'équilibre d'ensemble, de l'assemblage ? On baisse les yeux, on soupire. Songeur. On poursuit.

Petits balcons sur le côté, peut-être, avant de sortir. J'ai bien senti l'attroupement sur l'esplanade, je me prépare. Je respire quelques instants encore, croit encore à la tranquillité malgré le bourdonnement prégnant du bruit de fond élevé.

Et je plonge sur l'escalier.

C'est le carnaval, le rassemblement, le surgissement de personnes et de groupes, de figures souriantes, luisantes et claires dans la lumière intense. Le déchaînement des photos, des bavardages jeunes et moqueurs, des téléphones portables brandis, des sacs à dos et de l'élégance adolescente. Survêtement, sweat-shirt griffés, un peu de gel dans les cheveux. Des mèches blondes, des sacs à mains en cuir, l'oeil cerné de noir, le tatouage sur la peau blanche au creux de reins. Et, bien entendu, plus lents, comme ralentis, les groupes aux cheveux qui descendent patients les marches, jetant quelques regards alternatifs sur la jeunesse et le gardien au sifflet. Qu'il a l'air excédé, jouant des sifflements et de sa casquette, cette journée est-elle plus indisciplinée que toutes celles de l'été ?

Je me retourne. Les damiers, les piliers et quelques arbres, les figures touristiques avec leurs accessoires. Le Parc Güell est décidément fascinant.







16/10/2008 - Parc Güell, Barcelona

2008/12/04

Promenade un samedi à Camdem market

Quand j'y avais débouché, il y a deux ans, une charette m'avait frappé, plateau en bois tiré à bout de bras humain en plein milieu d'un carrefour de Londres. Je n'ai donc pas été surpris quand j'ai aperçu le même type de charette ce premier samedi de novembre aux abords du marché de Camdem Town.

La rue s'étend toujours en alignement fascinant de dévantures , couleurs et volume débordant sur le trottoir aux milieu des promeneurs nombreux, de tenues surprenantes, des looks étalés entre ses toutes petites maisons d'à peine deux étages. Les allées du marché permettent à peine de se croiser entre les T-shirts étranges, les écussons et les badges, et les sacs en cuir côtoient les piercings et les chaussures à semelles immenses. Quel mélange, quel débalage.
Quelle promenade.

Il n'y a plus d'enseignes mais des sculptures mordant sur toute la façade, dragon ou blouson en cuir moulé sur deux étages et demi. Le pont sur le canal permet à peine de reprendre sa respiration, les stands dépassent des vieux murs d'usine, et quand on y plonge, on retrouve tout ce bardas et tout ce qu'on peut encore imaginer vendre, les vieux livres, les foulards, les peintures pieuses à ne pas prendre en photos, s'il vous plaît. Un décor de cour des miracles où le danger s'est estompé sous les tréteaux de l'artisanat mondialisé et divertissant, à défaut d'être très authentique. 

L'authenticité de l'endroit élimine toutes les interrogations sur les origines et la valeur des marchandises.







01/11/2008 - Camdem Market, London

2008/12/02

Dessert au riz et carambar pour une soirée DVD

Des bonbons, de la charcuteries, des quiches et quelques bouteilles, voici une belle soirée DVD de week-end entre amis, légère, insouciante et spectaculaire. Spectaculaire grâce à un dessert peu commun, doux comme un bonbon à l'ancienne et follement sucré, une friandise déséquilibrée et tentatrice : mélange de riz zoufflé au caramel, de carambar et de marshmallow, et c'est encore plus difficile à extraire du plat qu'à imaginer.




30/11/2008 - rue de Bagnolet, Paris