2008/01/29

Köln Dom et vue sur l'Altstadt

Depuis le haut de la tour, on peut s'amuser à repérer quelques points marquants du centre-ville de Cologne.

Au premier plan, l'église St Andreas
Au fond, la tour de télécommunication

Au fond, l'Opernhaus, bâtiment carré blanc.
Il est situé juste en face du 4771, le magasin officiel de l'eau de Cologne

Place à l'entrée du long système de rue piétonnes commerçantes.
Où j'ai croisé l'an passé mes premiers "Free huggers"...

A gauche, l'église Gross St Martin et le Deutzer Brücke

En bas à droite, le musée d'art moderne, le Ludwig Museum, et ses verrières pour l'éclairage naturel.
Le Honenzollern Brücke enjambe le Rhin, et la flèche de la cathédrale cache la gare centrale.

Köln Dom und Turm Gipfel

Une fois arrivé en haut de la tour, à près de 97 mètres de hauteur, on peut aller admirer la collection de cloches, soutenus par un solide entrelac de poutrelles métalliques. Mais il serait dommage d'être monté si haut pour s'attarder dans l'ombre, à l'intérieur....


En effet, une promenade extérieure fait le tour des flèches de la cathédrale, offrant une vue agréable sur la vieille ville de Cologne. Le chemin est carapaçonné de grilles de tout part, pour éviter tout risque de suicide et autres chutes. Les touristes glissent leurs objectifs entre les mailles, et enchaînent les clichés avec un appétit certain, et ce n'est pas moi qui vais me moquer d'un tel comportement !

26.01.2008 - Köln

2008/01/28

Köln Dom: 509 Stufen in der Turm

Le Dom dresse toute sa hauteur au coeur de la vieille ville de Cologne, entre la gare centrale, le pont sur le Rhin, quelques musées et la nuée d'églises anciennes. Il est donc tentant de goûter à la vue depuis les hautes tours, tout particulièrement par un temps comme samedi dernier. C'est donc avec joie qu'on découvre l'accès aux escaliers de la tour, permettant d'arriver à 97 mètres au dessus du sol. 2€ pour 509 marches, ce n'est pas cher, surtout que le tarif réduit fait tomber l'affaire à 1€.

Il n'y a plus qu'à plonger dans la longue boucle de pierres, entre les murs tapissés d'inscriptions et les quelques ouvertures, donnant un aperçu sur la ville.

Puis le bout de la spirale de pierre arrive enfin après une longue ascension, et nombreux sont ceux qui en profitent pour s'asseoir un instant. J'ai ainsi croisé une famille française, dont le fils d'une vingtaine d'années répétait : "courage maman, il n'y a plus que 22 marches après ce palier". Il avait dû compter depuis le bas, mais s'était trompé dans son compte, je suppose : l'une des raisons pour laquelle cette salle donne envie de se reposer quelques instants, c'est la présence d'une haute tour métallique d'escaliers. Et elle compte plus de 22 marches, à mon avis...


Après cette nouvelle série métallique, la lumière finale est un soulagement. Mais certains ne semblent pas avoir envie de renouveler l'expérience...

26.01.2008 - Köln

2008/01/27

Le Dom, la gigantesque cathédrale de Köln

La cathédrale est le symbole de Cologne, point de repère visible d'à peu près partout dans le centre ville, tant la hauteur des tours est impressionnante. Le Dom s'impose immédiatement par son gigantesque, le volume de la deuxième plus grande cathédrale d'Europe après St Pierre de Rome, et les 157 mètres de hauteur de ses deux tours sont bien pratiques pour retrouver la gare centrale toute proche...

Les quelques autres chiffres qui me viennent à l'esprit brisent eux aussi les ordres de grandeurs habituels. Monument le plus visité d'Allemagne, avec 6,5 millions de visiteurs par an. 5 millions d'euro de frais d'entretien annuel, et pourtant, les façades restent profondément imprégnées par la noirceur polluée de cette région industrielle. Et sa construction a duré près de six siècles, puisqu'elle a été terminée en 1880, et débutée au milieu du XIIIème siècle. La Sagrada Familia de Barcelone a encore de la marge !

Et tout cela pour accueillir les reliques des Rois Mages...

26.01.2008 - Köln

Le carnaval se prépare à Cologne

Le carnaval est une énorme affaire à Cologne, durant cinq jours, du jeudi au lundi précédant le mardi gras. Cette année, le carnaval aura donc lieu le premier week-end de février, c'est-à-dire la semaine prochaine. Et les préparatifs battaient leur plein hier, le dernier samedi avant les festivités : les tribunes étaient installées un peu partout dans le centre pour suivre les défilés, de grands personnages se dressaient sur les troittoirs et dans les rues piétonnes, et les habitants prenaient d'assaut les magasins de costumes et accessoires...

26.01.2008 - Köln

2008/01/26

Sur un banc à Cologne

Heisser Backfisch XXL aus Nordsee

26.01.2008 - Köln

2008/01/25

Mais comment écrit-on entschuldigung ?

Mein Name ist Sara - Punkt - Und wie heissen Sie - Fragezeichen

Nous notons au rythme de la dictée, pour laquelle nous avons dû tous fermer nos livres, ranger nos cahiers. Auparavant, nous avons copié les mots écrits au tableau, nous avons écouté le CD et son dialogue en allemand, nous avons tous répété les phrases simples sortant des hauts-parleurs. Une belle petite cacophonie appliquée, créant peu à peu un esprit de groupe dans cette nouvelle classe. Et cette dictée surprise va créer un peu plus encore de passé commun, cette camaraderie qui apparaît lors des examens partagés.

Et un frisson parcourt la salle quand, à la troisième ligne, surgit le mot entschuldigung. Mot que tout le monde sait prononcer en posant le pied en Allemagne, mais bon sang, a-t-on souvent besoin d'écrire pour s'excuser dans la rue ?

Exquises retrouvailles de sensations oubliées, l'envie de jeter un oeil sur la feuille du voisin tout en se creusant la tête pour poser les lettres côte à côte. Resouvenir d'autant plus sympathique qu'il s'accompagne d'un sourire ironique, d'une distance réjouie, puisqu'il suffit de lever la tête pour goûter le sel du contexte et de son décalage.

Dans la longue salle de classe, on voit bien une vingtaine d'élèves tirant la langue penchés sur leur feuille, suspendus aux paroles de la professeur qui lit à haute voix, debout, livre à la main. Mais c'est une classe à l'hétérogénéité fantastique, balayant les nationalités et les tranches d'âge sur un spectre rare, même dans les rêves les plus fous d'une école de la République enfin fière de toute sa diversité. Une jeune fille des Philippines planche non loin d'un placide Bosniaque, et les dix-sept rieurs de l'Asie du Sud-Est répondent aux cheveux blancs des Balkans. Juste à côté, enchaînement étudiants, un étudiant français, un colombien étudiant habituellement au Brésil, puis encore une étudiante française, perdue en stage à Duisburg pour suivre son copain. En face d'eux, une mère de famille du Sri Lanka s'est par hasard installée tout près d'un jeune couple indien, sans préméditation géographique, certainement, et à leur gauche, trois autres mères de famille, turques, protègent leur visage d'épaisses lunettes, la tête entourée d'un foulard. Sans oublier leur voisine russe brune à bottines, assise près du bureau et du tableau, on se doit de revenir vers la base de cette grande table en U, où les trois turcs désinvoltes sirotent un jus d'orange à la paille, tandis que, dans le coin, ce chinois hoche la tête, ne comprenant rien, soufflant parfois les phrases à mi-voix, le regard toujours perdu.

Un deuxième cours d'allemand pour élèves débutants, mais élèves adultes, et le vertige surgit souvent devant les consignes du professeur. Avons-nous encore l'âge de fournir un certificat médicale pour justifier une absence, surtout pour un cours dont les frais sont à notre charge ? Bien entendu, en réfléchissant quelques instants, on peut imaginer que certains des présents sont liés à plus d'obligations, peut-être l'obtention d'un permis de travail. Mais, malgré ces réflexions rationnelles, il m'est difficile d'oublier que mes trois dernières années universitaires ont été formées de cours facultatifs. La responsabilité contre le bâton des petites classes, et cette habitude n'est qu'une marque supplémentaire de l'hétérogénéité présente.

Et donc, par delà les sourires et le décalage, voici donc un contexte très appétissant en matière d'échanges ! A quelques uns, nous avons déjà évoqué l'idée d'organiser un dîner commun, hors du contexte formellement scolaire. Perspective sympathique, et la présentation de ce projet en classe ne sera pas la partie la moins amusante de l'affaire : joli défi que celui de faire passer le message avec six heures d'allemand derrière soi, quand tous ne parlent pas anglais, et surtout pas la professeur elle-même !

Quelques anecdotes devraient donc surgir peu à peu, comme de savoir quelle aura été ma note à cette idée, pour avoir oublié un t à entschuldigung.

2008/01/24

Saumon et ratatouille

Filet de saumon au curry - Ratatouille
20.01.2007 - Duisburg