2008/02/29

131 biere in Finkenkrug in Duisburg

Finkenkrug - Duisburg

2008/02/28

Des maisons en pain d'épice à Duisburg

En s'éloignant de quelques centaines de mètres de l'université, la taille des immeubles diminue, les pavillons et les lotissements les remplacent. Et au milieu de ses constructions modernes, de petites maisons, surprenantes et adorables, alignées par lot de trois ou quatre dans une rue. Leur minuscule étage et leurs pierres rondes en pain d'épice les rendent toutes mignonnes, et les deux fenêtres me suivent du regard quand je les dépasse et les admire.

Plus anciennes que le quartier, assurément, mais de quelle époque exactement ? Des survivantes, d'anciennes maisons ouvrières ?

24.02.2008 - Duisburg

2008/02/27

(International) Lotusgarten in Duisburg

26.02.2008 - Lotusgarten - Duisburg


Poulet, champignons, bambou

Assortiment de légumes végétariens

Nouilles frites au poulet

Canard / pato : espectacular!

2008/02/26

Türen und Zhalen in Duisburg

En se promenant près de l'université, je remarque dans une rue de très gros numéros inscrits au-dessus de portes, et commence alors à observer avec attention les entrées d'immeubles. Je découvre de jolies inscriptions sur les boîtes à lettres ou à côté des entrées, d'amusantes formes de brique en relief.

Et surtout, sans raisons, les mêmes inscriptions à la craie sur certains bâtiments, sans ordre apparent, que je retrouve sur plusieurs pâtés de maison. 20 + C + M + OB....

24.02.2008 - Duisburg

2008/02/25

Promenade du dimanche aux abords de l'université de Duisburg

L'université constitue une sorte de carrefour dans la topographie de la ville de Duisburg. A l'est, l'autoroute, et une grande étendue boisée. Au sud, de beaux pavillons individuels. Et à l'ouest, avant de parvenir totalement au centre ville et à la Hauptbahnhof, de petits immeubles posés côte à côte, de trois étages à peine, aux façades étrangement pastel.

Cette douce transition autorise d'agréables promenades, auxquelles je ne m'étais jamais vraiment essayé jusqu'à présent. Mais ces bâtiments parfois grisâtres possèdent un charme pas désagréable, parfait pour une tranquille balade du dimanche.

24.02.2008 - Duisburg

2008/02/24

Ratatouille du dimanche avec son accompagnement

Tortellini aux épinards - Ratatouille
24.02.2008 - Duisburg, Guesthouse

2008/02/23

A Köln, Justice m'a fait goûter à la pop et au Gross National Cool

La foule danse, les mains en l'air dans les lumières bleues et les éclats stroboscopiques, et les danseurs sourient en ondulant à l'étage, cette fille en collant brillant et T-shirt fluo comme posée sur la poutrelle métallique qui soutient la plate-forme.

Installée dans un ancien hangar en brique, avec large treuil par-dessus la piste de danse, voici la Diskothek E-Werk de Köln, et je me surprends avec des visions de l'Hacienda de Manchester, aperçue dans le film "24 hours Party People". Un cadre similairement industriel pour une même atmosphère de danse naïve et réjouie, et pourtant, ce vendredi, les DJs ne sont certainement pas aussi doués que les pionniers électroniques des années 80.

Le DJ de première partie a tranquillement enchaîné les tubes récents, tout sourire et bouche grande ouverte, avec une technique sûre mais sans aucun génie : à chaque fin de morceau, ce fameux ralentissement, cette baisse de rythme pour faire hurler la foule, et relancer ensuite le nouveau titre. Pas vraiment ce qu'on peut appeler un génie du mix, ni dans sa technique ni dans le choix des titres. LCD Soundsystem, LFO, M.I.A., Daft Punk, Bloc Party, cela m'a fait songé à l'expression du NME pour décrire la musique des Chemical Brothers. "Student techno" : une techno moins vulgaire que la dance commerciale des FM grand public, mais moins pointue que les avant-gardes du genre, les minimalistes, les chapelles précises. De la musique électronique efficace avec un peu de classe, pour faire danser les étudiants dans leurs soirées hebdomadaires.

Et Justice assume totalement ce classement dans la "techno pour fans de rock", offrant un plaisir hédoniste entre deux concerts à guitares, mais sans perdre la foule dans des sonorités trop dépaysantes. Les premières minutes du concert ont d'ailleurs été un peu inquiétantes : dix minutes d'attentes après le DJ de la première partie, pas malin pour maintenir l'ambiance qui s'était créée, puis les deux premiers morceaux joués presque à l'identique des versions album... Saturation du son, trompettes de péplum, basse lourde, l'efficacité est là, mais on reste loin de la classe du "Alive 2007" des Daft Punk, dans lequel ils mélangeaient allègrement leurs tubes dans tous les sens.

Cependant, peu à peu, le duo à la croix lâche la bride, et réutilise quelques recettes des deux robots, jetant un bout de "We are your friends" par-ci, une ligne de basse par-là, bousculant un peu les titres enregistrés. Ou, pour être précis, saturant un peu plus le son : pour Justice, la musique se délivre en concert dans l'excès, comme ces vieux groupes de hard rock poussant le volume plus fort dans les stades, pour le plaisir de voir se lever les poings et les gobelets de bière. Mais la foule est-elle ici pour autre chose ?

Et voici la vraie force des Justice, leur sens de la pop et de l'attitude associée. Leur originalité musicale n'est pas fantastique, mais se trouve intégrée dans l'histoire des musiques populaires et euphoriques, immédiates. On entend des guitares hard rock, un passage fait penser à des rythmes big beat des années 90, un peu de house maladroite glisse parfois, un passage hypnotique avec stroboscope évoque des songes une rave party. Une fois enrobé dans une magnifique présentation, l'efficacité musicale devient assez fascinante.

Il faut bien l'avouer, cet emballage pop se déploie dans un assemblage réussi, un joli sens du détail dans le décor, presque un geste artistique de pop-art. Leur hypothèse, et c'est peu contestable : le visuel est une clé essentielle pour la réussite pop en musique, et les bonnes idées ne manquent pas ici. La croix lumineuse, brillant en rythme d'une blancheur immaculée. Les platines et les tables de mixage posées verticalement, boutons vers la foule. Les quatre gyrophares. Et surtout, les deux murs d'ampli Marshall, neuf de chaque côté, magnifique trouvaille, jamais le rock basique n'avait été autant exhibé dans un concert électronique. Justice, c'est du lourd, c'est du rock, et c'est tout son mauvais goût qu'on adore assumer avec humour, ce plaisir de brandir le poing avec les doigts en cornes de diable, juste pour jouer au rebelle et donner plus de charme à la sortie du week-end, avant le poulet frites du dimanche en famille.

Alors, non, je n'ai pas changé d'avis sur l'album de Justice et ses faiblesses, mais je plonge avec ravissement dans ce concert, ces bousculades de jeunes portant leur bière, ces gamins avec casquette Run DMC ou jogging fluo, cette femme de 45 ans avec un bustier léopard à côté d'un jeune portant un T-shirt Daft Punk sous sa veste rayée. Le plaisir pop, ce n'est pas que de la musique, c'est participer à une ambiance, s'habiller pour l'occasion avec une chemise blanche sur un T-shirt sombre, et sourire largement en sentant la sueur couler dans son dos.

Et ce vendredi, plus étrangement, j'ai resssenti un peu de fierté française quand la foule hurlait son plaisir. La jeunesse allemande reprend à pleins poumons "We are your friends", et ma fascination se teinte de cette réflexion : les membres de Justice sont français. "Bien sûr qu'ils sont français", m'a dit ma voisine, "leur musique sonne tellement française". La voilà, la culture française à l'étranger aujourd'hui, ces membres de notre Gross National Cool, le Produit National Cool inventé par le Japon pour quantifier les exportations de jeux vidéos et de dessins animés. Penser en terme de nationalité, voici une réaction certainement naïve dans la culture globalisée actuelle, mais j'étais ravi et fier de cette enthousiasme explosant aux premières notes de Daft Punk et de Justice, faisant bondir la foule.

Admirer des murs d'ampli, sauter sur d'abominables sons sur-saturés, se perdre dans des réactions critiques argumentées économiquement, tous ces plaisirs instantanés et fugaces construisent un joli concert. Plonger dans plus de deux heures d'amusement, et s'émerveiller de le voir partager par tant d'invidus. Sur l'estrade à mes côtés, tenant la main d'une amie, une adolescente blonde en chaise roulante a dansé sans faire une pause toute la soirée.

2008/02/21

Frazösisch Kekse führ meine deutsch Freunde

Quelques jours passés à Paris au milieu de 6 mois en Allemagne. Parfaite occasion pour rapporter quelques biscuits typiquement français pour mes camarades, pour changer des Berliner et autres Strudel...

Barquettes au chocolat, Petits Beurres et Petits Ecoliers
02.2008 - Duisburg

2008/02/20

Repasser par Königsallee

Königsallee, les Champs-Elysées de Düsseldorf, toute la foule du samedi pour les promenades, le lèche-vitrine, les instants entre amis. Une magnifique convergence de population, et il ne faudrait pas hésiter à y repasser à chaque venue à Düsseldorf, pour les surprises qu'elle offre chaque fois. Les photos, le soleil, les silhouettes et les figures que l'on croisera et découvrira chaque fois.

Oui, l'agencement lui-même de l'allee n'offre pas de grande surprise : long canal rectiligne au centre, banques vers le Rhin, et galeries marchandes sur l'autre rive, en direction de la gare centrale. Mais les lumières rebondissent toujours joliment entre les feuillages, les ponts, dans les ailes des oiseaux volant au fil de l'eau, et le printemps devrait rendre cet endroit joyeux, frais et coloré.
Et en toute saison, l'écoulement de la foule résonne enivrant, une vision rappelant les troupes traversant nerveusement les rues newyorkaises, mais ici dans un contexte de flânerie parfaite : la promenade du samedi une classe à la main ou un manteau de fourrure sur le dos. Et cette foule semble réunir une population riche d'une amusante variété, où les bourgeois sortent des magasins de luxe face au banc d'une glace party entre copines jeunes et hilares.


Quelques personnes assis sur les bancs près du canal, face à l'eau et tournant le doc aux promeneurs sans cesse renouvelés, et je m'imagine bien m'y installer une heure ou deux, dans l'autre sens, pour laisser passer devant moi cette foule du week-end. Pour, peut-être, retrouver un homme-colonne publicitaire, ou ces deux mystérieuses filles habillées entièrement pareil, des chaussures au sweat-shirt à capuche en passant par la queue de cheval. Jumelles de 20 ans, passion fusionnelle, compétition sportive par équipe ou participation à un spectacle quelconque ?

09.02.2008 - Königsallee - Düsseldorf