2010/10/31

Noodles at Lloyd Center in Portland


Thai noodles with chicken
October, 24th, 2010 - Lloyd Center's Food Hall - Portland, Oregon

2010/10/29

Breakfast in Portland in a burger place



English muffins with  bacon & eggs - Fried potatoes - Orange Juice
October, 25th, 2010 - Burgerville - Portland, Oregon

2010/10/26

Portraits of zombies in Portland

More picture from Portland's 2010 zombie walk. Pictures focussed on zombie portraits since everybody was highly willing to be taken in picture...







October, 23rd, 2010 - Portland, Oregon

2010/10/25

Zombie walk in Portland, fun, stupid, and slightly pointless

- Ce n'est pas les immeubles, qu'il faut prendre en photo aujourd'hui, c'est la marche de zombies.
- De toute facon, j'ai bien l'impression que les zombies me suivent, donc je ne vais pas avoir le choix...

J'etais en train de prendre en photo une place, un cone orange pose a un carrefour, une de ces petites compositions urbaines qui m'amusent. Un passant m'a interpele, rigolard : pourquoi s'interesser a cela quand des zombies defilent dans la ville ?

Mais j'etais au courant. Dans le tramway m'amenant en centre-ville depuis l'aeroport, vers 15h, une dizaine de jeunes etaient montes fortement maquilles, maquillage sanglant, cernes marquees sous les yeux, plus divers accesoires simulant une peau tumefiee, dechiree, ensanglantee. Un groupe en partance pour un defile de zombie, manifestation dont j'ai deja entendu parler mais que je n'ai jamais croise auparavant. J'avais donc depose mes bagages a l'hotel, puis m'etais tranquillement dirige vers la Pioneer Place, esperant y croiser quelques zombies.

Bingo, la place grouille de monde, de rampants, etres trainant les pieds, quelques militaires d['perette armes de mitraillettes et munis de masque a gaz. Un grand carnaval de morts-vivants une semaine avant Halloween, voila qui s'annonce amusant, et riche en photos potentielles. "Quand vont-ils se mettre a danser la choregraphie de Thriller ?" s'interroge un voisin. Mais on traine sur la place, on pose, on mime des combats, des mines affamees. Un ado se traine a quatre pattes, tenu en laisse par un maitre - original mais pas tres convaincant.

Puis quelques meneurs brandissent des panneaux, des bassues, des fleches, le cortege doit demarrer. Un zombie, ca marche, lentement certes, mais ca avance, toujours, droit devant, implacable. Yamhill Street vers l'ouest, tour du batiment, puis des le bloc suivant, on part vers le nordsur Park Avenue, on franchit la voie ferree du tramway. Il faut attendre le passage au vert des feux, le groupe se cinde, avance doucement, sans efficacite, meme si les zombies de carnaval ont plutot tendance a marcher a un rythem honnete, sans vraiment trainer les pieds - ils sortent un peu du personnage, ils devraient etre recuperables.

Je m'amuse en photo, meme si la lumiere est assez morne, plafond bas et humide coutumier a Portland, ou du moins selon les echos que l'on m'a rapporte. Pas l'ideal pour mon petit appareil qui prefere les grandes lumieres, mais la grisaille enveloppe les zombies d'un air morne plutot coherent avec leur attitude, un temps desagreable de film morne et sans espoir. Je prends des photos, beaucoup sont floues, les zombies sont rapides et je ne suis pas toujours stable, ou parfois loins, trop loins, comme dans les plans larges que je tente sur Broadway, ou le groupe est reparti finalement vers le nord : juste le tour de deux blocs avant de remonter la grande avenue.

C'est a ce niveau que j'ai commence a me lasser un peu du spectacle. Je me suis ecarte, j'ai commence a prendre des photos plus purement urbaines, des arbres aux feuilles mi-vertes, mi-rouges. Et c'est la que l'on m'a interpele : he, vieux, les zombies ne sont pas loin, c'est cela qui est interessant aujourd'hui.
Le zombies me suivent vaguement.

J'ai donc plonge vers l'est, cherchant a jeter un oeil aux artisans du Saturday Market. Quinze - vingt minutes de promenade entre des batiments bas, vaguement decrepis, l'armee du salut, les escaliers qui descendent du pont vers les stands de T-shirts et de colliers de perles en bois. Photos de vieux immeubles, un club erotique a danseuses nues denome Paris, les stands, les travaux, le pont sous lequel s'installe le bout du Saturday - les ponts, ce n'est pas ce qui manque a Portland, neuf d'entre eux enjambent la riviere Columbia, et a des hauteurs genereuses.

Et la, qu'entends-je ? Des hurlements, des rires, des courses-poursuites : les zombies debarquent au marche.
Il faut s'y resoudre, nous avons des circuits proches ; destin de photographe, ou surtout petite superficie du centre-ville de Portland, je n'y couperai pas, et donc je tente de capter les faceties de zombies rigolards ou glapissants. Poursuivant un soldat sur une longue pelouse, se lavant les mains a l'eau d'une fontaine, contournant les etales pour passer sous le pont, bloquant la circulation pour replonger vers l'ouest, penetrer dans le quartier chinois et les quartier des bars.

Leur defile dans ces quartiers bas, sans elegance, mornes et gris sous la grisaille - voila une belle entree en matiere pour mes premieres heures a Portland. Mais qui voulait me debarasser de l'a priori negatif fourni par un collegue : Portland, la ville au plus grand pourcentage de depressifs dans les Etats-Unis, une ville fertile pour les suicides ? La ville d'Elliott Smith, chanteur melancolique, deprime & finalement suicide ? Difficile de ne pas voir une coherence dans ses quartiers bien ternes, ou les zombies semblent s'integrer parfaitement au decort.

Alors je poursuis mes photos, meme si le cortege se fait plus disperse, si les petits groupes de zombies apparaissent flanantn dans tous les blocs environnants, mais sans but commun. Je lache finalement l'affaire quand une jeune zombie s'ecroule, malaise, evanouissement, crise d'hypglycemie ; une demi douzaine de zombies l'entourent l'air concerne, et cette situation paradoxale me libere de cette manifestation etrange. Je n'ai pas bien compris les motivations de ce carnaval bete, inoffensif mais tres gratuit finalement, presque trop gentil, sans eclat : reunir deux ou trois centaines de types maquilles pour marcher dans la ville sans rien tenter de plus, sans chanter, sans mimer des attaques, juste comme ca... Amusant, mais pour un temps.

Je m'eloigne doucement. Une ambulance folle fonce a grande vitesse dans une avenue, les flancs maculee de faux sang. Un type est debout sur le marche-pied, brandissant une mitraillette de plastique sombre, mimant la folie guerriere dans une ville soumise au chaos des zombies. Peut-etre l'etudiant en medecine ayant fourni le vehicule pourrait-il jeter un oeil a la zombinette molle gisant avachie et fatiguee a quelques blocs de la ?
















October, 23rd, 2010 - Zombie Walk - Portland, Oregon

2010/10/14

Tarte aux pommes aux 3 Brasseurs de Montréal


Tarte aux pommes - Bière blonde façon Münich

October, 10th, 2010 - Les 3 Brasseurs, rue St Denis - Montréal, Québec

Cora, champion du fruit et des crêpes pour le déjeuner


Petit déjeuner - Crêpe & pain doré avec fruits - chocolat en bonus

October, 10th, 2010 - restaurant Cora - Repentigny, Quebec

2010/10/05

Urban details in Repentigny

Quand on marche dans une rue, difficile de ne pas surprendre quelques détails pittoresques, photogéniques, petites scènes qu'il est plaisant de capter en photo. Le boulevard d'Ibreville de Repentigny ne déroge pas à la règle...






September, 18th, 2010 - boulevard d'Ibreville - Repentigny, Québec

2010/10/03

Un bol de pain perdu pour le petit déjeuner

French Toast, le terme anglais pour désigner le pain perdu ; au Québec, on parle de pain doré...
Voici donc les céréales au pain perdu pour le petit déjeuner, minuscules tranches croustillantes, mais à la mie bien jaune et la croûte bien brune. Afin de ne pas être dépaysée en croquant dans la tartine qui accompagne les céréales ?


Céréales au pain perdu

September, 2010 - Ottawa, Ontario

2010/10/02

Boulevard d'Ibreville à Repentigny, enchaînement de pavillons coquets et variés

Le boulevard d'Ibreville à Repentigny : 3 km de ligne droite de la maire jusqu'à l'église Notre-Dame-des-Champs, 3 km majoritairement bordés de pavillons. L'enchaînement est plutôt hétéroclite, seule la taille des maisons constitue une certaine unité ; maisons de plain pied, maison avec un unique petit étage. Mais les styles varient doucement, fluctuent, ainsi que l'agencement des jardins. Toutes les pelouses sont vertes et parfaitement coupées en cet été finissant, mais les fleurs, les décorations varient selon les goûts des propriétaires ; les surprises ne manquent pas, les petits personnages surprenants non plus...








September, 18th, 2010 - boulevard d'Ibreville - Repentigny, Québec